Pour être en pleine santé, il est nécessaire d’éliminer un maximum le sucre de son alimentation. Seulement, vous pouvez avoir une alimentation relativement saine tout en étant addict au sucre. Ce n’est pas de votre faute, l’industrie agro-alimentaire ne vous aide franchement pas sur ce point là.
L’éviction du sucre est, selon moi, l’étape numéro 1 du défi anti-acné, anti-surpoids, anti-stress, anti-déprime, anti tout ce que vous voulez.
En gros c’est THE étape pour retrouver la patate ! Un corps en bonne santé et le sourire jusqu’aux oreilles ! Lorsqu’on « part de loin », que nous sommes habitués à une alimentation industrielle et que nous ne sommes pas habitués à cuisiner sainement, changer cette habitude bien ancrée est parfois difficile et demande du temps. Surtout si nous n’aimons pas cuisiner et tout ce qui touche à l’alimentation.
Seulement, la vie n’est faite que de choix qui ne sont pas toujours faciles. Reprendre le contrôle de son corps, reprendre le contrôle de sa santé, c’est un état d’esprit, c’est accepter que cela va demander du temps et qu’il va falloir surfer sur cette vague du changement que notre cerveau n’aime pas du tout, comme je l’expliquais dans cet article.
Mais difficile ne veut pas dire impossible ! Je peux vous dire qu’en ce qui me concerne, je partais de très très loin !
Déculpabilisons un peu quand même… Il faut savoir que la consommation mondiale de sucre par habitant a augmenté de 50% ces cinquante dernières années. Et, étonnamment ou pas, les cancers, les maladies auto-immunes, les problèmes de peau et j’en passe ne font que croître… Ne me dites pas que cela n’est pas lié…
1. Les effets du sucres sur le cerveau et sur les hormones
La consommation de sucres altèrent les fonctions cognitives du cerveau.
Comme n’importe quel aliment, le sucre active les récepteurs du goût situés sur la langue. Ces récepteurs envoient des signaux au cerveau pour qu’il active le fameux système de récompense dont j’ai récemment parlé dans un post (« le syndrome de Bridget Jones ») en libérant les hormones comme la dopamine. Le neuroscientifique Jordan Gaines Lewis confirme en effet que le sucre prend le contrôle de ce système de récompense. C’est la raison pour laquelle, il est indispensable de se poser la question suivante : pourquoi vais-je trop souvent me faire plaisir avec du chocolat, par exemple ?
Le faire une fois de temps en temps pour se faire plaisir, c’est ok. Mais trop régulièrement, cela n’est pas anodin. Il y a souvent là une raison caché comme un manque d’épanouissement qui pousse ainsi à aller chercher ce plaisir immédiat.
Si je vous dis cela, c’est parce que je l’ai vécu moi-même avec l’hyperphagie et mes compulsions alimentaires sucrées (je vous renvoie à l’épisode 22 du podcast). Mais c’est aussi parce que je le constate chez de nombreuses personnes qui ont de l’acné…
Le sucre provoque une dérégulation des systèmes hormonaux qui contrôlent la satiété et qui amènent à manger davantage de sucre. Le sucre appelle le sucre comme on dit. Ce processus favorise la survenue de kilos en trop, mais pas seulement…
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2. Les fringales et les envies de sucre pendant la période prémenstruelle
a) Le couple œstrogène, progestérone
Si les fringales et les envies de sucres correspondaient au moment du syndrome prémenstruel, cela ne poserait pas vraiment question. En effet, pendant cette période de notre cycle, une variation du taux d’œstrogène et de progestérone crée beaucoup de changements au sein de notre corps.
C’est le chute de la progestérone et des œstrogènes qui précède la survenue des règles. C’est une réaction tout à fait normale du corps.
Astuce :
Je vous conseille d’anticiper cette période en évitant d’avoir des sucreries dans vos placards. Achetez plutôt des sucreries comme celles-ci (attention à ne pas s’envoyer plein de paquets, hein !!!). Je vous propose également celles-ci pour tester différentes saveurs. Tout ces produits sains viennent de chez Kazidomi, là où je fais mes courses « sèches », comme je vous l’expliquais dans ma vidéo déballage Insta. Profitez d’ailleurs de ma réduction de 10€ de réduction sur votre première commande en cliquant ici.
La progestérone a une action diurétique. Elle contribue ainsi à diminuer la pression dans les artères et entraîne des problèmes de rétention d’eau et de circulation sanguine. Cette chute du taux de progestérone s’accompagne également d’une irritabilité.
L’humeur dépressive précédant les règles serait liée à la chute des œstrogènes qui ont une action sur la synthèse cérébrale de sérotonine.
b) L’implication de la sérotonine
Selon Dr Yves Fouré :
« La sérotonine est un neurotransmetteur qui intervient au niveau du cerveau. Elle est synthétisée par les neurones à partir d’un acide aminé, le tryptophane. Elle sert à faire fonctionner la transmission entre deux neurones ».
La sérotonine a un rôle proche de celui des hormones. Elle aurait également une action sur le sommeil, les troubles sexuels et alimentaires. Elle n’est pas l’hormone du bonheur, comme on tendance à le voir et l’entendre partout.
La sérotonine agit sur le système nerveux central et induit différentes actions, notamment dans la régulation de certains comportements comme l’humeur ou l’émotivité. 95% de la sérotonine de notre corps est produite par notre intestin.
Oui, notre peau est étroitement liée à nos intestins !
Comment ne pas croire aujourd’hui que notre peau est reliée à TOUS les systèmes de notre corps ! Comme je l’ai expliqué de nombreuses fois dans mes posts Instagram, nos cellules cutanées basées dans l’épiderme possèdent des récepteurs de neuromédiateurs reliés à notre système nerveux.
En plus du système nerveux, les systèmes immunitaire et endocrinien sont également impliqués dans le processus. Dans le langage scientifique, on parle du fameux système « neuro-endocrino-immuno-cutané ». Autrement dit, si vous pensez que travailler uniquement sur votre alimentation, que prendre des compléments alimentaires ou ajuster votre routine beauté peut résoudre une acné adulte persistante, sachez que c’est souvent plus compliqué. Dans ce type d’acné, il va falloir s’attaquer à tous les systèmes de votre corps pour avoir un impact sur votre peau.
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c) L’implication des acides aminés
La chute de la sérotonine au moment du syndrome prémenstruel serait donc à l’origine de l’envie de sucre qui survient avant les règles. La prise d’aliments sucrés favorise la synthèse intracérébrale de sérotonine en facilitant l’entrée dans le cerveau du tryptophane.
Pour traverser la barrière hémato-encéphalique, le tryptophane est en concurrence avec d’autres acides aminés appelés leucine, isoleucine et valine.
En réalité, ces acides aminés diminuent davantage que le tryptophane sous l’effet de l’hormone insuline dont je vais parler un peu plus loin. Cette condition facilite ainsi l’entrée du tryptophane dans le cerveau, la synthèse de sérotonine baisse lors de la chute des œstrogènes pendant la période prémenstruelle, et cela entraîne cet état dépressif que vivent de nombreuses femmes.
Chez 30% des femmes, ces symptômes sont plus sévères et constituent ce qu’on appelle communément le syndrome prémenstruel (SPM).
Dans 5% des cas, ce syndrome entraîne un véritable handicap qui se répercute sur la vie familiale et professionnelle. Dans ce cas, on parle alors de dysphorie prémenstruelle (ou premenstrual dysphoric disorder : PMDD).
d) Observer son cycle de manière globale
Je tiens donc à vous signaler ici quelque chose d’extrêmement important.
Afin de ne pas souffrir physiquement et mentalement juste avant vos règles, il est indispensable d’assurer un équilibre hormonal sur tout le cycle afin de ne pas avoir un SPM trop intense et handicapant.
En effet, si vous faites régulièrement des excès, si vous faites la fête, que vous buvez régulièrement de l’alcool, que vous n’avez pas un bon rythme au niveau de votre sommeil, que vous ne mangez pas correctement la plupart du temps (ou pas adapté à votre condition), n’attendez pas à ce que votre SPM se règle par lui-même. Votre corps va avoir besoin d’un sérieux coup de pouce de votre part ! N’attendez pas non plus d’être sauvée par le nombre croissant de compléments alimentaires mis sur le marché dont la plupart des dosages n’ont pas d’impact sur votre équilibre hormonal.
Il est important de voir votre cycle de manière globale, d’observer vos fluctuations hormonales à chaque phase de votre cycle.
C’est la raison pour laquelle je déculpabilise toujours à mes clientes en leur expliquant qu’il est tout à fait normal de tenir difficilement des objectifs de sport tout au long du mois. Il est indispensable de tenir compte de vos fluctuations hormonales.
En effet, si vous achetez, comme j’ai pu le faire, le BBL été de Lucile Woodward, dites-vous qu’il n’est pas adapté à votre cycle et qu’il va falloir vous adapter à celui-ci pour votre physiologie ET pour votre cycle.
Je m’adresse précisément aux femmes qui ne sont plus sous hormones de synthèse parce que, malheureusement, nous n’avons plus conscience de cela en prenant une contraception chimique, notre cerveau est complètement leurré. J’en ai fait moi-même l’expérience après la prise continue de la pilule pendant 10 ans.
Nous sommes cycliques. Le grand problème aujourd’hui, c’est que nous ne respectons pas les quatre phases de notre cycle parce que nous vivons de manière linéaire.
En effet, nous faisons la même activité physique, nous mangeons la même nourriture, nous faisons les mêmes activités au quotidien tout au long de notre cycle. Pourtant, ces activités ne sont pas adaptées à toute les phases de ce dernier !
C’est la raison pour laquelle de nombreuses femmes font des burn-out parce qu’elles doivent gérer, boulot, maison, enfant(s) en plus d’elles-mêmes (si elles pensent à elles) tout au long de leur cycle.
Il y avait en effet beaucoup moins de burn-out lorsque les femmes ne travaillaient pas. Ce n’est pas que nous sommes plus sensibles maintenant, pas du tout, c’est simplement que nous en faisons beaucoup plus pour gagner en indépendance et en autonomie financière. C’est ce qu’on appelle l’Empowerment, et c’est très bien. Je prône la liberté et l’autonomie financière et affective de toutes les femmes. De cette manière, nous montrons l’exemple aux femmes de demain, nous faisons peu à peu plier les règles imposées par le patriarcat qui nous pèsent depuis des siècles.
Quand bien même nous sommes des femmes modernes hyperactives, nous pouvons être autonomes et à l’écoute de notre physiologie. Nous devons être à l’écoute de nous-même parce que, tôt ou tard, notre corps nous rappellera à l’ordre.
Je vais donc peut-être faire sauter une croyance ici : non, les femmes ne sont pas tout le temps multitâches !
Elles ont un système hormonal complexe qui les rendent cycliques et qui ne leur permet pas de tout gérer tout le temps. Ce n’est pas de la sensiblerie, c’est physiologique. Personne ne peut aller à l’encontre de la physiologie, Wonderman n’existe pas !
Afin de vous aider à y voir plus clair dans votre cycle, voici comment notre énergie évolue tout au long de celui-ci.
Je vous conseille de vous dessiner un diagramme divisé en 4 phases et y insérer une petite flèche mobile que vous pourrez tourner tout le long de votre cycle. En plus d’une application pour suivre votre cycle type Moonly ou Clue (attention pas fiable à 100%, pensez à écouter vos symptômes), c’est très utile pour vous, mais c’est également très utile pour votre conjoint et vos enfants ! Au moins, ils sauront à quel moment vous laisser tranquille au risque d’attirer vos foudres ! :p
Le jour 1 correspond à votre premier jour de règles.
La phase folliculaire (J1 à J14) : à ce moment là, vous pouvez faire votre sport cardio sans soucis !
La phase ovulatoire (milieu du cycle J14): c’est l’apogée du cycle, logiquement, vous avez beaucoup d’énergie (hausse de la libido, moment fertile), vous pouvez continuer à faire du sport dynamique pour réduire l’acidité de votre corps !
La phase lutéale (J15 à J28) : votre énergie décline, optez davantage pour de la gymnastique douce type pilates, yoga ou renforcement musculaire. Évitez de vous épuiser et le cardio.
Menstruation (J1 du cycle) : c’est le moment du repos et de l’introspection.
Si vous voulez approfondir tout cela, j’en parle davantage au sein de mes formations en ligne et mes coaching de groupe Hack ta Peau et A Fleur de Peau. Pour être tenue informée, cliquez ici.
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3. Les différents types de sucres : naturels monosaccharides et disaccharides et les sucres raffinés
Revenons donc à notre meilleur ennemi, le sucre, qui se décline malheureusement sous de nombreuses formes.
Aujourd‘hui, les sucres sont partout, et qu’ils soient naturels, ou raffinés, ils ont un même impact sur l’équilibre hormonal et sur le système nerveux.
a) Les différents types de sucre
Concernant les sucres naturels, il en existe 2 types (les monosaccharides et les disaccharides) :
- Le glucose est présent quasiment dans tous les aliments puisqu’il s’agit d’une source d’énergie indispensable pour le corps. C’est la raison pour laquelle, il est indispensable de manger un peu de sucres pour donner du carburant au corps.
- Le lactose est un disaccharide. Cela veut dire qu’il est constitué de 2 sucres : du glucose et du galactose. C’est le sucre de lait qu’on trouve dès la naissance dans le lait maternel. Oui, nous sommes donc déjà shootés au sucre dès notre naissance ! C’est pour ça qu’on l’aime tant (ou pas) !
- Le saccharose est naturellement présent dans la canne à sucre, la betterave sucrière et dans la plupart des fruits. Il est également un disaccharide composé de glucose et de fructose.
- Le fructose : il faut savoir qu’autrefois le fructose était un sucre présent uniquement dans les fruits, certains légumes racines et le miel. Malheureusement, on en retrouve partout alors que nous n’en avons pas tant besoin physiologiquement parlant. On trouve du fructose dans les jus de fruits, les boissons énergisantes, les glaces, le chocolat, dans à peu près 80% de l’alimentation industrielle. L’organisme humain a ainsi beaucoup de mal à faire face à la quantité de fructose qu’on consomme de nos jours. Cela entraîne en effet de grosses pathologies type surpoids, problèmes de foie gras, et j’en passe.
Je profite de parler de fructose pour faire également une parenthèse sur le régime à base de fruits (dits « frugivore ») et l’impact que ce dernier peut avoir sur la peau ; sans parler du fait que le corps a besoin de nombreux nutriments, vitamines, antioxydants et fibres que nous ne trouvons pas seulement dans les fruits (et dans tous les fruits d’aujourd’hui)…
Il y a quelques mois, une jeune femme m’a contacté via Instagram en me disant qu’elle mangeait beaucoup de fruits et qu’elle avait toujours de l’acné. Cela ne m’étonne absolument pas. Manger trop de ce type de sucre (comme tous les sucres d’ailleurs), a un impact direct sur l’insuline et donc sur la peau.
L’insuline est une hormone naturellement sécrétée par le pancréas. C’est une hormone de stockage de la graisse, elle est influencée par les excès de calories venant des féculents et du sucre.
b) L’hormone insuline, son impact sur le corps et sur la peau
Plus nous ingérons des glucides, et plus ces glucides sont sucrés et faciles à digérer, plus nous sécrétons d’insuline. Autrement dit, plus notre taux d’insuline sanguin est élevé.
L’insuline est l’hormone chargée de réguler le taux de sucre sanguin (ce qu’on appelle la glycémie). Pour éviter que notre glycémie soit trop élevée, l’insuline stocke l’excès de glucose dans les cellules de graisse.
Mais l’insuline déclenche également d’autres fluctuations hormonales que je ne vais pas toutes évoquer ici.
Il est surtout important de retenir cela :
L’insuline stimule la « 5 alpha-réductase ». La 5 alpha-réductase va transformer les androgènes (grande famille d’hormones mâles) ; plus spécifiquement la testostérone est transformée en DHT, qui, à son tour, stimule la production excessive de sébum (qu’on appelle la séborrhée), et la surproduction de cellules (appelée hyperkératinisation) via l’hormone IGF-1 mène à l’obstruction des glandes sébacées (et donc conduit malheureusement à l’acné !).
Voici le processus hormonal qui est enclenché lorsque nous mangeons une plâtrée de pâtes, du pain, des gâteaux, ou si on mange par exemple beaucoup de fruits quand on est sujet(te) à l’acné !
J’espère que vous voyez ainsi plus clairement le lien entre vos choix alimentaires et votre acné.
Notre alimentation est importante pour résoudre un problème d’acné adulte persistante. Cependant, elle a une composante émotionnelle et psychologique importante qui rend les changements parfois difficiles sur le long terme pour de nombreuses personnes ; Surtout pour celles qui ont un problème d’addiction aux sucres, des troubles du comportement alimentaire type hyperphagie, problèmes digestifs, ou un déséquilibre hormonal avec un syndrome prémenstruel important.
C’est pourquoi, de nombreux professionnels de la santé propose de retirer la majeure partie des sucres de l’alimentation afin de se libérer de l’acné. C’est une énorme erreur parce que le corps a besoin de sucre pour avoir de l’énergie, notamment du glucose pour le cerveau.
Si vous vous affamez à ne pas manger de sucres, ce qui est souvent le cas chez les personnes qui souffrent d’acné, votre cerveau ira chercher de l’énergie par tous les moyens. Dans cette condition, vous pourrez aisément basculer dans un état dépressif.
C’est la raison pour laquelle j’accorde une place très importante à ce sujet dans mes programmes en ligne et coachings Hack ta Peau et A Fleur de Peau. Dans mes programmes, j’ai réfléchi à ce que l’alimentation puisse s’adapter à chaque problématique ; je me suis en effet basée sur tous les profils que j’ai rencontrés au cours de mes accompagnements ces dernières années.
Il est indéniable que l’ingestion des sucres a un impact sur votre cerveau et sur votre corps (et votre peau !). D’ailleurs, en 2012, une étude menée sur des rats à l’Université de Californie à Los Angeles a démontré qu’un régime riche en fructose ralentissait littéralement le cerveau, ce qui avait pour conséquence de perturber les facultés d’acquisition et de mémorisation. En effet, Les synapses des rats qui en avaient trop consommé étaient abîmées et la communication entre les cellules du cerveau s’en trouvait altérée.
Privilégiez donc les sucres naturels, ne mangez pas d’aliments transformés et gardez en tête que même l’Organisation Mondiale de la Santé préconise de ne pas dépasser 5% des apports journaliers en calories.
Parmi les sucres naturels, on trouve également :
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Le maltose, qui est présent dans la germination des graines et dans la bière.
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La célèbre stévia qu’on trouve partout en magasin de nos jours. Le problème avec celle-ci, c’est qu’elle est très transformée.
Il en va de même pour le sucre raffiné :
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Le sirop d’agave contient entre 70% et 90% de fructose. Je ne le conseille donc absolument pas en alternative du sucre blanc raffiné.
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Le saccharose est le fameux sucre qu’on trouve donc absolument partout. On le trouve notamment sous la forme de mélasse (le sucre brun) ou de sucre blanc.
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Le sirop de maïs a lui aussi une haute teneur en fructose dont je vous ai parlé précédemment.
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Le sucre de coco a une teneur en saccharose de 70 à 79%. Son avantage est qu’il contient de nombreux nutriments, minéraux, antioxydants et fibres, c’est pourquoi il est souvent conseillé par les thérapeutes en médecine naturelle et préventive.
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Le sucre de palme provient de la sève du dattier ou du palmier de Palmyre.
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Le sirop de riz ne contient pas de fructose mais des molécules de glucose et de maltose.
c) L’indice glycémique
A ce stade, vous allez me dire, mais que pouvons-nous donc manger comme sucres ?
L’important est de regarder votre consommation de glucides. La famille des glucides est une grande famille. Communément appelés sucres, les glucides sont composés d’hydrogène, de carbone et d’oxygène. C’est pourquoi on les appelle également hydrates de carbone et carbohydrates en anglais. Vous avez peut-être même déjà entendu parler du célèbre et en vogue régime Low Carb (attention, ce dernier n’est pas adapté pour tout le monde, notamment aux personnes ayant des problèmes de thyroïde ou les sportifs !!!).
Tous les aliments riches en glucides contiennent aussi des sucres : les produits céréaliers, riz, pâtes, pains, céréales, etc.), les légumes et les fruits, le lait et certains produits laitiers, les légumineuses (pois chiches, lentilles, etc.). Tous contiennent ainsi des glucides mais cela n’en fait pas pour autant des ennemis. Ce qu’il faut regarder c’est quel est l’impact de ces aliments sur notre taux de sucre sanguin, notre glycémie. C’est ce qu’on appelle l’indice glycémique d’un aliment.
Ainsi, lorsque vous achetez un paquet de pâtes sans gluten ou des lentilles, regardez attentivement les compositions nutritionnelles de ces aliments. Vous y retrouverez la teneur en glucides et celle en sucre (mentionnée ainsi « dont sucre »). Nous pouvons donc ingérer beaucoup de sucres sans le savoir lorsqu’on mange beaucoup de glucides.
Les chercheurs canadiens Jenkins et Wolever sont les premiers à avoir parlé de la notion d’index glycémique (IG) pour refléter l’impact réel des aliments glucidiques sur le taux de sucre sanguin. L’indice glycémique a ensuite été popularisé par la célèbre diététicienne-nutritionniste, Angélique Houlbert que vous avez peut-être déjà entendu sur France 5.
Il est indispensable de prendre le temps de regarder cela si vous souffrez de problèmes de peau puisque, comme je l’expliquais précédemment, le taux de sucre dans le sang, « grâce », ou « à cause » de l’insuline donne ainsi de l’acné.
Concernant l’indice glycémique, je vous ai expliqué tout cela en détail dans mon article : « Sucre, notre meilleur ennemi ».
Je vous ai d’ailleurs partagé dans ce dernier 25 astuces à mettre progressivement en place pour vous aider à mieux comprendre tout cela et à vous libérer des sucres. Sachez qu’il existe également des tableaux d’aliments répartis selon leur IG afin de vous familiariser avec cela. Il y a même des applications mobiles ; pour en trouver, il vous suffit simplement de taper « indice glycémique » sur votre Store mobile.
En revanche, si vous démarrez cette aventure, faites attention à la frustration, si vous ne souffrez pas d’une acné persistante ou de tout autre pathologie, autorisez-vous parfois quelques écarts !
Ce qui compte vraiment c’est la qualité des glucides que vous mangez, c’est-à-dire leur capacité à ne pas augmenter trop et trop rapidement le taux de sucre sanguin.
Dans Hack ta Peau et A Fleur de Peau, je vous aide à adapter votre alimentation et à trouver des alternatives pour ne pas créer de frustration qui sera adaptée à votre condition et à vos problématiques. Je vous l’ai dit précédemment, l’alimentation a un impact émotionnel et psychologique qu’il ne faut surtout pas négliger. Je vous conseille par conséquent de vous faire suivre uniquement par des professionnels !
d) La résistance à l’insuline et le SOPK
Il arrive fréquemment que de nombreuses personnes soient touchées par ce qu’on appelle : « la résistance à l’insuline ». Ce phénomène se traduit par une moins bonne utilisation du sucre par notre organisme et donc un taux de sucre dans le sang (glycémie) important. Le taux de sucre dans le sang est plus élevé que la normale et entraîne une stimulation du pancréas pour augmenter sa sécrétion en insuline afin de compenser cette hausse anormale du taux de sucre.
C’est un phénomène qu’on retrouve beaucoup chez les personnes qui souffrent d’acné adulte, et c’est aussi le cas chez les femmes sujettes au SOPK. C’est une condition qui nécessite un suivi qu’on ne doit pas prendre à la légère.
Le « SOPK insulino-résistant » le plus commun, il représente environ 70% des femmes atteintes par le SOPK.
Le SOPK est un dérèglement hormonal touchant les hormones FSH et LH dont les taux varient progressivement au cours du cycle. Les hormones FSH et LH sont en lien direct avec les ovaires qui vont secréter trop d’androgènes, ce qui augmente la testostérone dans le sang ainsi que l’insuline. Ce qui, par là même, entraîne de l’acné. Oui, le SOPK est donc parfois, avec l’acné, un symptôme fréquent de déséquilibre hormonal.
Les femmes qui arrêtent la pilule contraceptive se trouvent d’ailleurs souvent confrontées à une aménorrhée (absence de règles) parce que leur cerveau ne fait plus le lien avec leurs ovaires. J’en rencontre très fréquemment en accompagnement.
Pour retrouver un équilibre hormonal, ces femmes doivent absolument faire attention à leur taux d’insuline. En effet, un taux d’insuline élevé peut alors entraîner les ovaires à sécréter d’avantage d’androgènes, provoquant des problèmes de pilosité, d’acné, de perte de cheveux, du stockage des graisses et donc un risque de surpoids. L’excès d’insuline dans le sang va bloquer l’ovulation et donc empêcher le phénomène naturel de fabrication de la progestérone qui est essentiel pour le bien-être de notre corps et de notre peau.
L’hygiène de vie reste le meilleur moyen de gérer un SOPK. Si vous souhaitez avoir une hygiène de vie adaptée à votre condition, primordiale contre l’insulinorésistance, le programme Hack ta Peau est totalement fait pour vous.
4. Quelques astuces pour gérer les fringales et les compulsions sucrées
Le sucre stimule les neurones dopaminergiques qui gèrent la sensation de plaisir et nous incitent à renouveler l’expérience agréable. Ce système de la récompense est ni plus ni moins le fameux principe de la dépendance.
- Parmi tous les outils qui existent, les huiles essentielles peuvent être utiles pour couper l’envie de manger du sucre. Pour certains mélanges, elles pourront même soutenir sur l’aspect psychologique de l’addiction au sucre, la sensation de vide intérieur qu’on veut remplir avec la nourriture, l’anxiété, etc. Toutefois, notez qu’elles ne règleront jamais le problème de fond qui nécessite un travail sur soi-même.
- Pour les envies de sucré, je vous conseille notamment l’huile essentielle de géranium rosat.
- Dans le cas de compulsions alimentaires sur des aliments sucrés, vous pouvez déposer 3 gouttes de géranium rosat à respirer sur un mouchoir et les humer 5 minutes avant de manger.
- Dans le cas d’une vraie crise de boulimie : 2 gouttes de géranium rosat + 2 gouttes de néroli + 2 gouttes de laurier noble à respirer sur un mouchoir jusqu’à 5 fois par jour. Evidemment, si votre problématique persiste, il est indispensable de vous faire accompagner par un professionnel spécialiste des troubles du comportement alimentaire. Malgré tout les bénéfices que peuvent nous apporter les huiles essentielles, notez que cela reste un outil ponctuel qui peut masquer des problématiques plus profondes nécessitant un travail sur soi-même.
- Je vous conseille également un complément alimentaire très utile des laboratoires PhytoQuant (basé à Monaco). Mes clientes et moi-même en sommes ravies. Voici le lien ICI. Si vous souhaitez obtenir une réduction sur votre commande, je peux vous parrainer avec le code parrain suivant : 0212819103. Vous pouvez également cliquer sur ce lien.
- Du point de vue purement alimentaire, je vous invite vivement à vous préparer de bonnes assiettes comportant une grosse quantité de légumes et de protéines végétales et/ou animales. Les protéines aident à canaliser les envies sucrées.
- Enfin, dormez au maximum ! Si vous avez des troubles du sommeil, le complément que je vous ai préconisé plus haut des laboratoires PhytoQuant vous sera très utile (il est en effet composé en majorité de tryptophane, l’acide aminé dont je parlais au début de l’article). Toutefois, sachez qu’il est indispensable de travailler d’abord sur cette problématique avant d’opérer de gros changements alimentaires. Si vous avez des problèmes pour dormir, sachez que chercher à changer complètement son alimentation avant d’améliorer le sommeil sera contreproductif. En effet, puisque votre cerveau est fatigué, il se chargera de vous demander du glucose pour trouver de l’énergie comme je vous l’ai expliqué au début de l’article. Le sucre est nécessaire pour qu’il fonctionne correctement. Parfois, une alimentation inadaptée est aussi une cause de problème de sommeil. C’est le serpent qui se mort la queue. C’est pourquoi, il est indispensable de se faire accompagner par un professionnel. J’ai d’ailleurs consacré une des parties de mes programmes Hack ta Peau et A Fleur de Peau sur ce sujet. N’hésitez pas à vous inscrire à ma lettre mensuelle pour être tenue informée de la réouverture du programme en cliquant ici !
J’espère sincèrement que cet article vous aura été utile.
Prenez grand soin de vous.
Alexandra
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