Les produits laitiers sont souvent pointés du doigt pour leur impact négatif sur la peau, notamment en ce qui concerne l’acné hormonale chez les femmes. Cette relation complexe mérite une attention particulière afin de mieux comprendre les mécanismes en jeu et d’explorer des alternatives qui permettent d’éviter les restrictions alimentaires strictes. Cet article approfondira les aspects liés à l’IGF-1, au lactose, à l’histamine et à la caséine, en s’appuyant sur des données scientifiques et des conseils pratiques pour améliorer la santé digestive et cutanée.
Comprendre l’impact des produits laitiers sur l’acné hormonale
Les produits laitiers sont une source courante de problèmes cutanés, notamment l’acné hormonale. Bien que leur consommation puisse être bénéfique pour certains, elle peut également provoquer des réactions négatives chez d’autres, particulièrement chez les femmes adultes. Explorons les principales causes de ces réactions et les alternatives possibles.
Le rôle de l’IGF-1 dans les produits laitiers
L’hormone de croissance IGF-1 (Insulin-like Growth Factor 1) est souvent citée comme un facteur déclencheur d’acné. Cependant, il est crucial de noter que la teneur en IGF-1 dans le lait est relativement faible, représentant seulement 0,09%. Cette quantité est généralement dégradée dans l’intestin, à condition que celui-ci fonctionne correctement.
IGF-1 et son impact digestif et cutané
Avant d’avoir un impact significatif sur la peau, l’IGF-1 affecte principalement le système digestif. Une malabsorption, plus qu’une intolérance au lactose, est souvent à l’origine de problèmes de peau variés, y compris l’acné. Les symptômes peuvent varier en intensité selon les individus. Par exemple, consommer plus de 12 grammes de lactose (équivalent à un verre de lait) peut entraîner des intolérances visibles chez certaines personnes.
Lactose et boutons ?
Le lactose, le sucre du lait, est une autre composante souvent problématique. Pour déterminer une intolérance au lactose, une analyse respiratoire chez un gastro-entérologue est nécessaire. Une intolérance non diagnostiquée peut aggraver les problèmes digestifs et cutanés.
Cas pratiques et solutions
Dans certains cas, renforcer le système digestif et mieux gérer le stress permet de réintégrer les produits laitiers de bonne qualité dans l’alimentation sans effets indésirables. C’est ce que je propose notamment dans le programme Hack ta Peau puisque le système digestif sera l’un des piliers fondamentaux dans la guérison de la peau. L’objectif étant de ne pas arrêter définitivement ces produits et d’avoir une alimentation variée et à haute densité nutritionnelle. L’accent devra être mis sur la qualité des produits laitiers consommés pour minimiser les réactions négatives. Nous en reparlerons au cours de cet article.
L’hormone de croissance IGF-1 et le lactose contenus dans les produits laitiers ne sont pas les seules causes de problèmes digestifs et d’acné.
Histamine et produits laitiers
Les produits laitiers, tels que les yaourts, peuvent contenir des bactéries produisant de l’histamine, une molécule provoquant des réactions pseudo allergiques. Ces réactions peuvent être confondues avec des allergies véritables, bien que le diagnostic d’intolérance à l’histamine soit médicalement complexe.
Enzymes et histamine
Il est assez difficile de dire si nous sommes intolérants à l’histamine. En effet, au niveau médical, cela n’est pas diagnostiqué comme une pathologie. La pathologie qui s’en rapproche le plus est « le syndrome d’activation mastocytaire » et les symptômes peuvent être très différents selon les personnes.
L’enzyme diamine oxydase (DAO) aide à décomposer l’histamine. Lorsque nous n’en produisons plus suffisamment, notre taux d’histamine est alors trop élevé.
Symptômes et gestion de l’histamine
Les symptômes d’un excès d’histamine incluent des maux de tête, des rougeurs, des éternuements, des diarrhées, et des problèmes de concentration. Ces symptômes peuvent être exacerbés par d’autres conditions cutanées comme l’eczéma et le psoriasis. L’histamine joue un rôle crucial dans les réponses immunitaires, mais son excès doit être géré pour éviter des réactions inflammatoires.
L’histamine est donc très importante puisqu’elle permet à notre corps de se défendre. Par exemple, lorsqu’on se fait piquer par des moustiques, l’histamine permet de faire dilater les vaisseaux pour les anticorps afin que notre organisme puisse se défendre.
Histamine et cycle menstruel
Chez les femmes, cette problématique est également plus courante que chez l’homme parce que la production d’histamine va varier selon le cycle menstruel. L’histamine est étroitement liée aux hormones sexuelles féminines. Des niveaux élevés d’histamine dans le corps peuvent stimuler la production d’œstrogènes et inhiber celle de progestérone. Ce déséquilibre hormonal favorise la libération accrue de substances messagères de la douleur, exacerbant ainsi les symptômes menstruels, tels que les douleurs et les migraines.
Lorsque les œstrogènes sont plus élevées que la progestérone, soit 1 à 2 jour avant l’ovulation, certaines femmes vont être concernées par des migraines et des douleurs abdominales qui sont directement liées à cette production d’histamine. Elles pourront même avoir des boutons.
Histamine et grossesse
Pendant la grossesse, le corps produit plus d’histamine, surtout au cours des trois premiers mois, ce qui peut aggraver les nausées et autres symptômes comme l’acné. La production de DAO augmente particulièrement au troisième et quatrième mois, aidant ainsi à gérer les niveaux d’histamine dans le corps. Éviter les produits laitiers et les aliments riches en histamine durant les trois premiers mois de grossesse pourront aider à réduire ces effets.
Quels autres aliments conduisent à produire de l’histamine ?
Ce sont généralement les aliments les plus riches comme les fromages à pâtes dures, le vin rouge et la charcuterie.
Mais il y a également les huîtres, les poissons et les crustacés ainsi que tous les produits fermentés et fumés. Sans oublier, les bonbons et le chocolat !
Evidemment, même s’il est possible de trouver des alternatives, il ne sera pas possible d’arrêter de manger ces aliments indéfiniment si nous suspectons une intolérance à l’histamine. Tout est une question d’équilibre et de renforcement du système digestif. C’est ce que nous faisons dans le programme Hack ta Peau.
Ce renforcement du système digestif s’appuiera également sur une solide gestion du stress (il y a un bonus gestion du stress dans le programme Hack ta Peau et le programme A Fleur de Peau est consacré uniquement à la gestion du stress et de l’anxiété).
Sport et histamine
Notez également que l’activité physique intense fait sécréter beaucoup d’histamine. Attention aux grandes sportives !
Quelles analyses ?
Il est possible de faire une analyse de la « diamine oxydase » (l’enzyme DAO). Toutefois, en fonction des journées, le taux évolue beaucoup (comme pour les hormones). Il est donc difficile de faire un diagnostic fiable sur une éventuelle intolérance à l’histamine. Les symptômes du corps évoqués précédemment restent les plus fiables.
Quel complément alimentaire ?
Si vous suspectez une déficience en DAO, voici un complément alimentaire qui peut palier à cette déficience enzymatique. Seulement, cela ne règlera pas le problème sur le long terme comme je l’expliquais précédemment. Voici une code réduction chez Laboratoires COPMED : VIPB13397. Vous pouvez bénéficier de -5% sur toutes vos commandes. Le code est à ajouter à votre commande et la réduction se déduira automatiquement.
Toutefois, il est important de noter que dans les produits laitiers, l’histamine n’est pas le seul facteur problématique pour la peau des femmes.
Caséine et ses variantes
La caséine est une protéine présente dans le lait, et elle se divise en plusieurs types : alpha, bêta, et kappa. Parmi les bêta-caséines, les variétés A1 et A2 sont les plus pertinentes pour notre discussion.
Lait A1 versus lait A2
Le lait contenant de la bêta-caséine A1 peut provoquer des réactions digestives et cutanées. Il conviendra alors d’éviter les laits A1 (bêta caséine A1) issus des races Holstein qu’on trouve dans tous les supermarchés et grandes surfaces. En revanche, le lait contenant de la bêta-caséine A2, souvent produit par des vaches de races spécifiques comme les Jersiaises, est généralement mieux toléré.
Alternatives aux produits laitiers
Laits fermentés et alternatives végétales
Les laits fermentés comme le lait ribot et le kéfir peuvent être des alternatives intéressantes en termes de santé digestive. Cependant, ils doivent être consommés avec prudence, surtout en cas de SIBO (Small Intestinal Bacterial Overgrowth), où les bactéries fermentées peuvent aggraver les symptômes sur la peau.
Produits laitiers A2 et leur disponibilité
Les produits laitiers A2, disponibles principalement dans les magasins biologiques, sont une alternative recommandée pour ceux qui souhaitent continuer à consommer des produits laitiers sans les effets négatifs associés au lait A1.
Produits laitiers chèvre et brebis
Les produits laitiers à base de chèvre et de brebis sont connus pour être plus digestes que les produits laitiers issus des vaches. Toutefois, il est important de noter que le lait de chèvre contient moins de caséine, notamment la caséine alpha-S1, connue pour être allergénique, et plus de protéines de petit-lait (whey) comparativement au lait de vache.
Cependant, le lait de chèvre possède également une teneur plus élevée en bêta-lactoglobuline, une autre protéine pouvant déclencher des réactions allergiques.
En ce qui concerne le lactose, le lait de chèvre en contient légèrement moins que le lait de vache, avec une différence d’environ 0,2 à 0,5 %. Toutefois, cette réduction minime de lactose n’est souvent pas suffisante pour atténuer les symptômes d’intolérance au lactose. Il conviendra, là encore, d’écouter vos symptômes corporels et d’éventuellement faire un test respiratoire pour déterminer une intolérance au lactose.
Compléments et renforcement du système digestif
Pour gérer les intolérances à l’histamine et améliorer la santé digestive, des compléments de diamine oxydase d’origine végétale peuvent être utilisés temporairement. Il est également possible d’effectuer des régimes d’éviction pendant un temps pour atténuer les symptômes. Cependant, le renforcement global du système digestif et la gestion du stress seront des solutions à long terme beaucoup plus efficaces.
Conclusion
La gestion de l’acné hormonale chez les femmes passe par une compréhension approfondie des impacts des produits laitiers sur la santé digestive et cutanée. En identifiant les sources potentielles de problèmes tels que l’IGF-1, le lactose, l’histamine et la caséine, et en adoptant des alternatives adaptées, il est possible de réduire les symptômes sans se priver des bienfaits nutritionnels des produits laitiers. Une approche équilibrée, combinée à une gestion proactive de la santé digestive et du stress, peut transformer significativement la qualité de vie et la santé de la peau. C’est tout le travail que nous proposons chez The Good Balance avec les programmes Hack ta Peau et A Fleur de Peau.
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Avertissement et mise en garde
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